Contre pouvoir… à la finance.

Les élections législatives  devraient pour certains, les battus du 6 mai, être l’occasion de construire un contre pouvoir. L’idée est sympathique, mais ne faut-il pas d’abord identifier le pouvoir, celui qui oriente nos sociétés ? Assurément, ce pouvoir est celui de la finance, des banques, celles à qui l’Europe vient de prêter 1000 milliards d’euros pour  relancer les économies, épancher la dette et dont on peine à trouver trace. Mais alors si le pouvoir est celui du capitalisme financier, le contre pouvoir n’est-ce pas celui qui propose de donner la priorité à l’humain sur l’argent, de créer un pôle public de la finance, de permettre à la BCE de prêter aux Etats en difficultés à taux réduit ou nul, de choisir la croissance plutôt que l’austérité. Ce contre pouvoir a un nom : l’association du peuple et du Front de Gauche et ses centaines de candidats (es) aux législatives.